| 10.10.2016

14e Journée mondiale contre la peine de mort : Peine de mort et terrorisme


En dépit de la tendance mondiale vers l’abolition de la peine de mort, de nombreux gouvernements, invoquant la protection et sécurité de leur population, ont récemment fait usage de la peine capitale à la suite d’attaques terroristes touchant leurs pays.

Dans les dernières années, le Bangladesh, l'Inde, le Nigeria, et la Tunisie notamment ont adopté des lois qui élargissent le champ d’application de la peine de mort pour des crimes liés au terrorisme. La Jordanie et le Pakistan en 2014 et le Tchad en 2015 ont levé des années de moratoire et repris les exécutions au nom de la lutte contre le terrorisme.

Selon les données publiées par la Coalition mondiale contre la peine de mort, soixante-cinq pays maintiennent aujourd’hui la peine de mort dans leur législation pour des crimes liés au terrorisme.

Or, la peine de mort pour terrorisme est souvent instrumentalisée à des fins politiques, les législations anti-terroristes ne respectent pas toujours le droit et les normes internationales des droits de l’homme et, reprenant les mots du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, « les condamnations à mort servent souvent la propagande des terroristes ».

L’UIA, s’opposant sans réserve à la peine de mort en toute circonstance, relaie aujourd’hui le message de la Coalition mondiale contre la peine de mort : Exécuter est l’arme des terroristes. Arrêtons le cycle de la violence.

Nous vous invitons à vous informer davantage, visitant le site de la Coalition mondiale contre la peine de mort